L’Union Nationale des joueurs de football professionnels (UNFP) a donné son point de vue ce mercredi sur ce qu’elle appelle elle-même "l’affaire Luzenac". Par la voix de son président Philippe Piat, l’instance juge que l’annonce d'un accord sur le stade Ernest-Wallon de Toulouse et les dirigeants du club ariégeois mardi soir prouve de facto qu'aucune solution n'avait été trouvée auparavant et donc que la décision de "refuser l'accession à Luzenac était fondée." "Nous avions, en notre âme et conscience lors du Conseil d'administration de la Ligue, jugé sur des faits, des documents, des preuves. Mais l'accord du 12 août – s'il était confirmé - modifie la donne, comme le feu vert finalement octroyé par la DNCG l'avait fait quelques jours auparavant concernant les questions financières", précise le communiqué. "Désormais, Luzenac remplirait toutes les conditions pour évoluer en Ligue 2, place que les footballeurs ariégeois – dont c'est le métier - avaient gagné sur le terrain, la saison passée, poursuit l’UNFP qui se positionne donc pour une médiation. "C'est la raison pour laquelle l'UNFP souhaiterait qu'une solution à l'amiable – sans qu'il soit nécessaire d'en appeler à la justice - soit trouvée pour permettre aux joueurs de Luzenac de jouer cette saison en L2". Le LAP a annoncé son intention de porter l'affaire devant la justice via un référé devant le tribunal administratif de Toulouse.
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