Bastia-Makelele: "Je vais taper sur la table"

Il y a urgence sur l’île de Beauté. Battu à domicile par Lorient samedi soir (0-2), sa deuxième défaite consécutive, Bastia n’a plus gagné le moindre match depuis le 23 août dernier et la réception de Toulouse (1-0). Après la 9e journée de Ligue 1, le Sporting pointe à l’avant-dernière place. Une situation qui inquiète un Claude Makelele très remonté après la rencontre face aux Merlus. "On a tout vu. Quand on joue de la sorte, on est obligé de subir jusqu’à encaisser un but. C’est dommage car les joueurs se sont parlé. Il n’y a eu que des paroles, pas des actes", a-t-il réagi en conférence de presse. "Nous sommes dans une situation délicate mais il ne faut pas lâcher, a ajouté l’entraîneur du club corse, qui vit donc des débuts très compliqués sur les bancs de l’élite. Il faut apporter du sang frais. Il n’y a pas d’excuse à avoir. Je n’ai pas vu des joueurs avec un certain amour propre. C’est indigne de ce club et du professionnalisme. Je suis très déçu. On peut jouer deux heures sans apporter le danger et marquer. Il faut se remettre en question. C’est à moi d’avoir une approche différente avec eux pour voir s’ils peuvent réagir. Je dois changer ma manière de parler avec eux." Si cette spirale met sous pression l’ex-adjoint de Laurent Blanc au PSG, lui tient à responsabiliser ses troupes. "J’espère que les joueurs auront un peu d’amour propre par rapport au maillot qu’ils portent, a-t-il lâché. Il faut recadrer tout ça. Ceux qui ne veulent pas jouer, je m’en passerai. Je vais taper sur la table et changer beaucoup de choses. Il faut un électrochoc pour provoquer l’envie. Porter un maillot, c’est le défendre." Pierre-Marie Geronimi est aussi partisan d’un changement après ce "néant total". Le président, qui a vu une équipe "indigne de la Ligue 1", est alarmiste. "On ne peut pas continuer comme ça", a-t-il affirmé sur SCB TV.

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