Des fissures, des tremblements, un portillon qui cède suite à un mouvement de foule ou encore la fragilité supposée des sièges : les motifs étaient suffisants suite au premier match dans le Nouveau Stade de Bordeaux, conclu sur la victoire des Girondins sur Montpellier (2-1), pour pousser la préfecture de Gironde à provoquer une réunion de concertation avec la mairie de Bordeaux, le concessionnaire du stade (Stade Bordeaux Atlantique - SBA), ainsi que le club pour, rapporte Sud-Ouest,"assurer le retour d'expérience du match inaugural". Avec pour conclusions, sur la base de visites de contrôle confiées à des experts indépendants, la confirmation que "la structure du stade est parfaitement sécurisée, aucun désordre n'a été relevé". Par ailleurs, "le portillon qui s'est ouvert sous le poids des supporters a été conçu pour permettre, sur commande, l'intervention des secours et l'évacuation du public vers la pelouse en cas de grave danger. (...) il a donc été constaté que la résistance des ventouses qui les ferment avait été fixée à un niveau insuffisant. Elle sera très sensiblement augmenté, dès le prochain match." Enfin concernant la solidité des sièges, remise en cause par les ultras bordelais, "les sièges n'apparaissent pas avoir été cassés par inadvertance. Des groupes de supporters déterminés à commettre des dégradations ont été observés", ce qui pourrait amener à des poursuites judiciaires.
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