Si Jérôme Rothen, après avoir rompu brusquement le contrat qui le liait au Stade Malherbe de Caen, son club formateur, rejoint en début de saison, avait imaginé rebondir du côté d'Auxerre, l'ancien milieu de terrain international est pour ses frais. La fin de non recevoir opposée ce lundi, dans les colonnes du quotidien L'Equipe, par Guy Cotret, le président de l'AJA actuellement quatorzième de Ligue 2, s'avère des plus cinglantes à l'égard d'un joueur, dont les volte-faces finissent à l'évidence par agacer. "On ne vient pas à Auxerre par défaut", souligne avec fermeté le dirigeant bourguignon, qui n'oublie pas les contacts noués par son club avec le joueur lors de la dernière intersaison. "Il n'avait pas souhaité s'engager avec nous l'été dernier avant d'aller à Caen, club auquel il avait fait de grandes déclarations d'amour, alors que cela s'est terminé dans la douleur trois mois après." Et de conclure : "Il faut un minimum de cohérence et de morale : il ne viendra pas, c'est définitif." A 35 ans, Rothen n'a pourtant peut-être pas dit son dernier mot : Créteil, huitième au classement, pourrait lui permettre de concilier sa vie de famille -ses enfants vivent en Ile-de-France- et sa fin de carrière.
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