Blanc et Gasset ''ne sont pas des tordus''

20 MAY 2015 auxerre bordeaux caen psg marc-planus
Alors que Marc Planus mettra un terme à son aventure avec les Girondins de Bordeaux, son seul et unique club, à l'issue de l'actuelle saison, le défenseur international a évoqué son parcours, ce mercredi, dans les colonnes de L'Equipe. Il y parle notamment de Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset, les deux techniciens du PSG, qui avaient pris les rênes du club au scapulaire en 2007. "J'ai failli aller au Celta Vigo en 2006, puis à Auxerre, l'année d'après. Je n'avais pas plus d'affinités que ça avec Ricardo (entraîneur des Girondins de 2006 à 2007). Il valait mieux que notre collaboration s'arrête", concède-t-il d'abord. Mais d'ajouter : "Jean-Pierre (Bernès, son agent) me dit : « Attends jusqu'à demain soir. » Le lendemain après-midi, Laurent Blanc (le successeur de Ricardo) m'appelle. Je suis scotché. C'est une de mes idoles. Il me dit : « Passe au château (du Haillan). » J'y vais, il prend une feuille et griffonne Chamakh devant, Micoud en 10, Ramé dans le but... « Regarde, tu fais partie de mon projet. Je vais te construire un bouclier, avec une sentinelle devant et un joueur qui va compenser toutes tes faiblesses à côté de toi, qui va faire jouer l'équipe. » Blanc avait évolué à mon poste et il pouvait me faire grandir. Je suis resté. D'ailleurs, c'est lui qui m'a amené en équipe de France (1 sélection et 1 place dans les 23 lors de la Coupe du monde 2010)." Blanc et Gasset n'ont pas fait les girouettes Des années qui restent, selon lui, les meilleures de sa carrière : "Oui, avec ma première en pro, toujours très forte en émotions car tu découvres tout. Mais au niveau du foot pur et dur, c'est avec Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset (son adjoint). Il est difficile de les dissocier. Ce ne sont pas des tordus. Avec eux, j'ai notamment ressenti une adrénaline indescriptible en devenant champion de France à Caen (1-0, le 30 mai 2008), à l'issue d'un final surréaliste avec l'OM". Deux hommes qui, même dans les moments les plus difficiles, ont su garder l'adhésion de leur vestiaire. "Les gens disent qu'ils n'ont pas su inverser la tendance (lors de leur troisième et dernière année, ndlr). Dans ces cas-là, des entraîneurs deviennent paranos, tapent sur tout le monde, s'échappent face à leurs responsabilités. Eux, ils se sont battus, sont restés très dignes, et ils n'ont jamais craché sur les joueurs. Blanc et Gasset n'ont pas fait les girouettes. Et ça, dans notre milieu...", conclut-il.     

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