La Ligue de football professionnel a validé la réforme des promotions-relégations en Ligue 1, avec seulement deux clubs qui arriveront dans l'élite au lieu de trois au printemps prochain. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les présidents des clubs de l'échelon inférieur ne digèrent pas. Une conférence téléphonique est même prévue ce lundi pour tenter de trouver d'éventuels recours. "Certains planchent sur un possible vice de forme", explique le président de l'AS Nancy-Lorraine dans leJDD. Et l'intéressé en a gros sur le coeur: "C'est une trahison qui va laisser des traces. Elle va contribuer à une fracture entre le monde amateur, la Ligue 2 et certaines équipes, soi-disant de l'élite, qui la jouent perso et oublient d'où elles viennent. Quand j'entends Bernard Caïazzo, je me demande où était Saint-Étienne il y a douze ans… C'est pitoyable de balayer d'un revers de main les acteurs de la L2. Et Nancy serait en L1, je tiendrais les mêmes propos. Un club de L2 sommeille dans 75% des clubs de L1". Et le patron du club lorrain d'attaquer directement le président de la Ligue, Frédéric Thiriez: "Il est un peu dépassé. Il a perdu son sang-froid".
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