Non, Asamoah Gyan n'a pas tué le rappeur ghanéen "Castro". C'est en tout cas ce que le natif d'Accra, 28 ans, affirme dans un communiqué diffusé mercredi sur son site Internet et dans lequel il nie toute implication dans l'assassinat de son ami, qui a mystérieusement disparu avec sa petite copine, Janet Bandu, en juillet dernier. "Castro", de son vrai nom Theophilus Tagoe, et sa girlfriend n'ont plus été vus depuis leurs vacances avec la famille Gyan et plus précisément depuis une virée en jet skis à Ada, une ville située sur la côte atlantique. Depuis lors, il a été dit dans les médias ghanéens que "Castro" avait été sacrifié au cours d'un rituel de magie noire, chose à laquelle l'attaquant des Blacks Stars et d'Al Ain Club, à Abou Dabi, n'a pas participé et dont il n'a même pas connaissance, à le croire. Le meilleur buteur de l'histoire de sa sélection, passé notamment par Rennes (2008-2010), et sa famille ont donc (enfin) décidé de répondre aux "allégations et rumeurs les plus folles": "C'est absurde et ridicule. (…) Nous sommes resté silencieux parce que nous ne voulions pas interférer dans les enquêtes policières. Nous étions totalement consternés. Il n'y a aucune preuve. Ce n'est que pure imagination. (…) Que ce soit clair: nous n'avons aucune part de responsabilité dans cet événement. Nous connaissions très bien « Castro ». Il était notre frère. Nous l'aimions comme l'un des nôtres".
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