Dans un entretien accordé à L’Equipe, et publié ce jeudi, Jean-Pierre Bernès a répondu à un bon nombre de sujets. Parmi eux, l’incontournable affaire VA-OM dont il fut en mai 1993 l’un des acteurs principaux. "Ça m’a marqué à vie. C’est une cicatrice, quelque chose qui ne me correspondait pas, confie l’agent de joueurs. On a pété les plombs. J’assume. Marseille, c’est ma ville. J’ai tout fait pour l’OM. Je suis même allé en prison pour l’OM." Celui qui fut condamné à l’époque pour corruption avoue avoir fait une erreur, "mais je ne l’ai pas faite pour moi. Elle était condamnable mais je l’ai faite pour le club." Bernès, dont le portefeuille comprend une vingtaine de joueurs (Valbuena, Nasri, Ribéry…), a également des envies pour revenir à la direction d’un club. "Si un jour, un président me fait confiance, je suis sûr que je réussirai. Je travaillerai 20 heures par jour. J’ai un compte à régler avec moi-même", affirme celui qui a été directeur général de l’OM dans les années Tapie avant de reconnaître la corruption de joueurs valenciennois, quelques jours avant la victoire en finale de la Ligue des champions contre l’AC Milan.
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