Formé au PSG, Habib Beye revendique son côté "supporter" de l’OM, où il a passé quatre ans, de 2003 à 2007. "Comme je suis un farouche supporter de l'OM, via les réseaux sociaux, on me lance souvent que j'oublie mon passé. Mais je ne renie pas mes origines et ma formation au PSG, et je n'ai rien, surtout pas de haine contre ce club. Mon coeur bat simplement pour l'OM quand il joue contre le PSG. Ma génération, c'est celle de l'OM de 91-93, qui me faisait rêver. Je n'ai jamais caché que j'étais fan. Donc, à l'OM, on ne m'avait pas identifié comme Parisien, au contraire de Lorik Cana", explique-t-il, dans les colonnes de La Provence. Pour l’ancien latéral, le plus important est de tout donner, peu importe les couleurs portées. "Je me revendique marseillais dans l'âme parce que c'est là que j'ai eu le plus de plaisir. Gabi Heinze a clamé son amour pour le PSG et son passage à l'OM a été une pleine réussite, il a tout donné sur le terrain, comme Lorik Cana ou Jérôme Leroy. Au bout d'un moment, les supporters ont dû oublier le Parisien. Ce fut plus dur pour Fiorèse qui avait des antécédents et pour qui ça n'a pas fonctionné. Dans notre métier, on peut avoir des sentiments pour un club, mais après, il y a la carrière, le métier, qui sont plus importants. Un Parisien qui viendra à Marseille et inversement, ce ne sont pas des traîtres. C'est le football. Mais je sais que les gens peuvent porter des jugements ingrats. Quand j'étais à Newcastle et que Sunderland a voulu me recruter, les supporters ont commencé à protester, ils ne voulaient pas d'un Magpie", explique-t-il. Et à l’ancien Strasbourgeois de conclure avec une comparaison: "En NBA, quand LeBron James a quitté Cleveland pour Miami, des gens ont brûlé son maillot. Quand il est retourné à Cleveland, ils ont dû le racheter".
Retrouvez l'article complet sur : sports.fr