Suspendu 90 jours par la commission d’éthique de la Fifa suite à la procédure judiciaire ouverte par la justice suisse, Michel Platini a réaffirmé dans une interview au quotidien suisse Le Matin son intention de briguer la présidence de la Fifa pour succéder à Sepp Blatter, le 26 février prochain. "On veut m’empêcher de me présenter car on sait que j’ai toutes les chances de gagner, a déclaré le président de l’UEFA. J’ai l’impression que l’on ne souhaite pas qu’un ancien joueur dirige la Fifa, comme si on ne voulait pas rendre le football aux footballeurs. Mais moi, je suis le seul à avoir une vision transversale du football. J’ai été joueur, entraîneur de l’équipe de France, dirigeant de club avec Nancy, organisateur d’une Coupe du monde et, aujourd’hui, patron de la plus puissante Confédération, un parcours que j’ai accompli avec honnêteté. Je suis, en toute modestie, le plus à même de diriger le football mondial. » Et l’ancien sélectionneur des Bleus d’enchaîner. "Cette suspension m’interdit de faire campagne et de me battre à armes égales. Elle brouille les vrais enjeux de cette élection pour l’avenir du foot mondial", a-t-il regretté, déplorant également la "violence" de la sanction prononcée à son encontre.
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