L’heure n’était pas forcément à la fête ce vendredi à Rennes, alors que le Stade Rennais levait le voile sur le nouveau nom de son stade: le Roazhon Park. Le président du club breton, René Ruello a profité de l’occasion en effet pour régler ses comptes avec l’entourage d’Ousmane Dembélé, pépite issue du centre de formation dont les conseillers veulent précipiter le départ. A 18 ans, le jeune homme a explosé cette saison avec la réserve, inscrivant notamment 13 buts en 18 matches de CFA2. "Même si je respecte beaucoup Ousmane, il n’a pas fait la fac de droit. Ces problèmes juridiques le dépassent complètement. J’ai l’impression qu’il est vraiment instrumentalisé, dixit celui qui en est à sa troisième ère à la tête des Rouge et Noir. Sa volonté à lui ? C’est celle qu’on lui dit. Quand vous lui parlez, il vous répond: ‘Je veux partir parce qu’on m’a manqué de respect’. Il reproche à Philippe Montanier, qui l’a reçu avec ses agents, de ne pas être resté assez longtemps avec lui, et de ne pas l’avoir intégré au groupe pro. Mais c’est plus compliqué d’aller jouer à Marseille, au PSG ou à Saint-Etienne, qu’à Dinan ou Lannion. Avec tout le respect que j’ai pour ces équipes, ça ne demande pas les mêmes qualités." Dans une colère relayée ce vendredi par 20 Minutes, René Ruello poursuit: "Je ne vois pas en quoi le Stade Rennais peut avoir à se reprocher quelque chose sur le cas Dembélé. On parle dans la presse de manque de respect, de considération, et d’une formation non adaptée, qui ne sera plus à l’ordre du jour à Rennes. Tout ça, c’est de l’enfumage de première classe. Il y a une histoire de gros sous derrière, avec des gens à la moralité douteuse et qui ont simplement envie de se faire un peu de pognon. Ils feraient mieux de le dire franchement, on comprendrait tout de suite. Il faut quand même arrêter de nous prendre pour des cons !"
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