Le onze de rêve du Stade de Reims.

04 MAR 2013 nice reims
Qui a dit que le stade Auguste-Delaune ne pouvait plus pétiller ? L'exploit des hommes d'Hubert Fournier face aux Parisiens a dû rappeler de vieux souvenirs à quelques spectateurs septuagénaires. Qui sont bien placés pour savoir que si les grands clubs ne meurent jamais, la résurrection est parfois longue à venir. Le stade de Reims aura dû attendre trente-trois ans - un âge christique, souligneront ses thuriféraires - pour retrouver le plus haut niveau national. Trois décennies de purgatoire marquées par des chutes sportives, des relégations administratives et même une liquidation judiciaire, en 1991. Des déboires qui n'ont pas réussi à faire oublier une époque bénie, au temps du noir et blanc. Robert, Roger, Raymond ou Lucien : les prénoms de notre Onze de rêve fleurent bon l'ORTF. A Reims, on sait que les meilleurs millésimes viennent avec les années. La nostalgie, c'est divin. Dominique Colonna : « Doumé », comme on l'appelle à Corte, où ce gamin de Haute-Corse enfila ses premiers gants, a eu une carrière bien remplie. Quinze ans crescendo. Après avoir brillé avec la laborieuse équipe du Stade Français, il rejoint Nice, puis s'installe pour six saisons à Reims. Il y récoltera trois titres de champion de France et une finale de Coupe d'Europe. Perdue, malgré un penalty détourné face au grand Real. Roger Marche : Avec ses gros cuissots velus, son short remonté jusqu'a ...

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