Serge Kasparian, l’actionnaire principal du Nîmes Olympique, le club au cœur de l’affaire des matches truqués en Ligue 2, serait, selon Le Parisien, passé aux aveux. Le dirigeant aurait reconnu son implication au sujet d’au moins trois rencontres au cours de la saison 2013-2014. Des aveux qui devraient valoir à l’intéressé d’être présenté ce jeudi matin aux juges d’instruction Hervé Robert et Serge Tournaire, en vue d’une plus que probable mise en examen pour « corruption active et passive de personnes dans le cadre de manifestations sportives ». Ce devrait être aussi le cas des trois autres suspects encore en garde à vue, le président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad qui, lui, a fait valoir son droit au silence, mais aussi de Jean-François Fortin, le président du SM Caen, qui nie les faits en bloc, et de Michel Moulin, ancien conseiller sportif du PSG en 2008 et proche de Kasparian.
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