Alors qu'il a finalement trouvé un accord avec les Young Boys de Berne pour poursuivre en Suisse jusqu'à la fin de l'actuelle saison, Guillaume Hoarau, auteur d'un but et d'une passe décisive depuis son arrivée toutes compétitions confondues, s'est longuement épanché sur sa carrière pour Sport-Première. Le Réunionnais est ainsi revenu sur son passage au PSG de 2008 à 2013, le qualifiant même de "rêve d'enfant". Et de poursuivre : "Je n’ai aucun regret. J’y ai passé énormément de temps et vécu toutes les émotions possibles. Ça m’a aussi permis d’aller en équipe de France. Après, la politique a changé et les meilleurs sont arrivés. Si un attaquant peut dire qu’il peut concurrencer Zlatan Ibrahimovic, qu’il y aille ! Moi, j’étais lucide et j’ai dit : « ok, il n’y a pas de souci ». Merci au PSG de m’avoir donné la chance de connaitre ce niveau-là. Peut-être à demain, on se reverra un jour. En tout cas, à chaque fois que j’y retourne, je suis toujours bien accueilli car les choses se sont bien passées là-bas pour moi." En revanche, la Chine reste une moins bonne expérience et le Réunionnais ne cache pas avoir mis entre parenthèses sa carrière sportive. "Moi j’étais au PSG, partir en Chine, c’était flinguer ma carrière, lâche-t-il. La Chine, c’est derrière, je ne veux plus y revenir. Il y a eu quelques problèmes au sein du club me concernant. Ça va dans l’extra-sportif, ce n’est pas mon domaine. Il y avait un gros malaise entre les dirigeants et moi. Question d’argent évidemment... Je ne suis pas rancunier mais ça m’a… J’ai pris un risque de faire le choix du financier en signant trois ans là-bas, prendre beaucoup d’argent et construire mon avenir, ma vie future, celle de mon fils aussi. Malheureusement, ça ne s’est pas passé. Il fallait revenir, se remettre mentalement dans le projet sportif parce que, quand tu es en Chine avec un gros salaire et que tu reviens en Europe en n’ayant pas joué pendant quatre mois, il faut faire des efforts, c'est logique."
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