Dimitri Payet a tranché, paraphant ce vendredi un contrat de six années dont une en option en faveur de West Ham, pour un salaire global de 30 millions d’euros, hors primes. "Il n'est ici pas question de juger, mais de constater que le joueur a choisi la sécurité financière de sa famille et de ses proches, que l'OM ne pouvait pas lui offrir à l'instant T, dixit Vincent Labrune, le président de l’OM, dans les pages de La Provence. Et que le club a réalisé sur cette opération le troisième plus gros transfert de son histoire avec une plus-value très importante, le prix de vente étant le double du prix d'achat. Nous regrettons son choix mais, pour nous, rien n'est plus important que l'amour du club." A en croire l’homme de confiance de Margarita Louis-Dreyfus, alors que les médias britanniques évoquaient un transfert à 15 millions d’euros, l’indemnité perçue par l’OM auprès de West Ham se situerait davantage autour des 20 millions d’euros – montant confirmé par l’agent même du joueur, Jacques-Olivier Auguste: "Marseille n'est pas à plaindre non plus. Ils vont économiser deux ans de salaire et encaisser 20 millions d'euros, en faisant une plus-value par rapport au montant où ils l'ont acheté en 2013." Du simple au double, effectivement, alors que le Losc avait récupéré quelques 10 millions d’euros deux ans plus tôt. Seuls Didier Drogba (37 millions à Chelsea en 2004) et Franck Ribéry (25 millions au Bayern en 2007) ont rapporté plus à l’OM à la table des négociations. Vu de la Commanderie, l’envol de Dimitri Payet s’apparente donc à un mal pour un bien. "Nous respectons à la lettre la feuille de route fixée par l'actionnaire et proposée à la DNCG. Il y a un temps pour le financier (jusqu'au 30 juin) et un temps pour le sportif (à partir du 1er juillet)."
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