PSG-Blanc: "Le moral en a pris un coup"

72 heures après le nouvel échec européen du PSG, Laurent Blanc a dressé l’état des lieux d’un vestiaire forcément "abattu" et défendu son choix tactique si décrié du 3-5-2. Le coach parisien, face à la perspective de la grande lessive qui s’annonce, affirme enfin sans détour: "Un entraîneur est sur la sellette à tout moment, moi y compris." "Bien sûr, on est abattu, le moral en a pris un coup, mais il faut aussi relativiser les choses et se remettre en marche, a déclaré Blanc en conférence de presse ce vendredi, à la veille de la réception de Caen au Parc des Princes samedi (17h). Avec le match qui se présente demain (samedi), mais aussi avec la demi-finale de Coupe de France, que l’on va jouer dans la semaine (à Lorient, mardi). Il faut repartir de l’avant. Une fois que le match est fini, il est fini. On ne peut plus revenir en arrière. Les joueurs ont du mal à digérer", reconnaît-il volontiers. Avec la conviction que la meilleure équipe ne s'est pas forcément qualifiée à l'Etihad Stadium...  "Quand tu as le sentiment que l’équipe qualifiée, avec tout le respect qu’on a pour Man City, n’est pas forcément meilleur que le PSG, ça redouble la déception. Bravo à eux. Mais il faut arriver à se remobiliser et retrouver l’envie de gagner qui a été la nôtre depuis le début de saison. Les autres années, on avait encore le championnat, Là, on ne l’a plus. Il est déjà gagné. Il nous reste quelques matches à enjeu. Heureusement, sinon la fin de saison serait longue. C’est douloureux, mais il faut se projeter à nouveau vers l’avant. A nous de terminer la saison de la meilleure manière possible", conclut le Cévenol.

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