La crise frappe de plus en plus fort à la porte du foot français. Même les grosses écuries comme l'Olympique lyonnais doivent apprendre désormais à se serrer la ceinture. Toutefois, c'est avant tout en L2 que les cas les plus inquiétants - Auxerre et Le Mans - ont été repérés par la DNCG. Or cette fragilité économique souligne en creux leur dépendance très forte vis-à-vis de leur municipalité, et ce, malgré toutes les entraves instaurées depuis des années afin de la réduire au maximum. Quand ça va mal, c'est donc vers M. le Maire que l'on se tourne, un premier édile qui a bien du mal à dire non. Du moment que tout le monde y trouve son intérêt.
Pour comprendre cette relation particulière, un petit détour par l'histoire s'impose. Chez nous, le professionnalisme ne débouche que très lentement sur une rupture avec le modèle associatif de départ. Des bébés de la loi de 1901 qui étaient évidemment dépendants des aides publiques. Au premier rang desquelles le secours financier municipal, puisque les villes se révèlent vite les principales actrices institutionnelles dans le développement et la démocratisation du sport. Et puis dans un pays au ...
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