Le Graët et les ''petites erreurs'' de Thiriez

Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, et Frédéric Thiriez, son homologue de la Ligue de football professionnel, ne partagent pas tout le temps le même avis. Le premier cité le reconnaît sans souci, ce mercredi sur le site web de RMC Sport: "Si on oublie les hommes, la Fédération et la Ligue ont un devoir naturel de se parler. De là à être super amis… Mais c'est partout comme ça. On ne part pas forcément en vacances avec les gens avec lesquels on travaille. Ce n'est pas le style. Je respecte ce qu'il fait et il respecte la Fédération. Je ne l'ai jamais entendu contester, être désagréable ou dire l'inverse de ce que fait la FFF". L'inverse est-il réciproque ? Pas sûr… À la question "Thiriez est-il un bon dirigeant ?", Le Graët ne valide pas tout à fait… "Frédéric travaille beaucoup, commence par dire le Breton de 73 ans. Qui ne fait pas de petites erreurs ? Mais elles sont médiatisées de façon exagérée. Au sujet de Bastia, je pense qu'il aime la Corse mais qu'il y a eu quelques maladresses (par exemple, il n'avait pas salué les joueurs du SCB avant la finale de la Coupe de la Ligue perdue le 11 avril dernier au Stade de France contre le PSG [0-4], NDLR). Il faut recevoir les Corses le plus rapidement possible pour trouver une bonne entente avec eux. Quant au boycott de Canal+, il faut dire qu'il y a aussi des limites. Surtout concernant Dimitri Payet. Je ne suis pas certain qu'on aurait dû saisir des images dans le couloir de l'OM." Après ces petits tacles, Le Graët, qui fut aussi, entre 1991 et 2000, président de la LFP (LNF à l'époque), avoue néanmoins que la tâche de Thiriez n'est pas si facile: "La difficulté de la Ligue, c'est qu'il y a du football tous les week-ends. Et tous les week-ends, il y a un dossier à régler. Quel que soit le prochain président de la Ligue, il aura toujours des problèmes à traiter, parce que lorsqu'on dit oui ou non, ça fait des mécontents".

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