Montpellier-Courbis: "Je ne suis pas K.-O."

"C’est un scénario abominable. Rolland Courbis est apparu abattu jeudi soir en conférence de presse, après la défaite de Montpellier devant Monaco (2-3), au terme d'un nouveau scénario catastrophe. Il est difficile à digérer mais il l’est d’autant plus dans notre situation. Perdre six matches sur sept, c’est abominable. En perdre cinq sur sept par un but d’écart, c’est abominable. Et en perdre trois à la 87e à Rennes, à la 94e à Caen et à la 94e ce soir après avoir mené 2-0… Si je n’étais pas de nature optimiste, je me dirais: 'Qu’est-ce qui pourrait nous arriver au prochain match ?' Sincèrement, je ne vais pas commencer à avoir peur mais à me méfier un peu." Courbis, le visage marqué, accuse le coup. Et s'interroge. "Je suis peut-être en méforme avec mes compositions d'équipe et mes changements", se demande l'entraîneur pailladin, "battu" par le coaching de Leonardo Jardim, qui a transformé le visage de l'ASM en faisant entrer une nouvelle fois Bernardo Silva à la pause. Dans ces conditions, Courbis se sent sur la sellette. "Que je joue ma place avec la série que nous faisons, c'est une tradition, reconnaît-il dans L'Equipe. Cela ne veut pas dire que c'est une obligation. Mais si, dans les jours ou les semaines à venir, les dirigeants décident de changer d'entraîneur, ça me paraîtrait normal." Et de conclure: "J'ai pour obligation professionnelle de me pas me décourager, explique Courbis. Même si je suis compté huit, comme un boxeur, je vais renifler un peu de sel, dans mon coin, sur mon tabouret. Je ne suis pas K.-O. Quand je le serai, je vous le dirai." Prochain round dimanche après-midi, face à Lorient. Ou tout autre résultat qu'une victoire mettrait Courbis et Montpellier dans les cordes. Définitivement ?

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