Enfin, pourrait-on dire ! Alors que Abdeslam Ouaddou, l'ancien défenseur de Nancy, Rennes ou encore Valenciennes en Ligue 1, avait connu des derniers mois invivables au Qatar SC, un club qui lui devait six mois de salaires et qui l'avait privé de son passeport pour quitter le territoire jusqu'à son départ négocié en novembre 2012, le principal intéressé a finalement annoncé sur le site de la FIFPro qu'il avait obtenu gain de cause devant la Chambre de résolution des litiges de la Fifa. "Je suis très satisfait par la décision de la Chambre de résolution des litiges", a-t-il ainsi commenté ce jeudi tandis que son ancien employeur devra finalement lui verser toutes les indemnités auxquelles il a droit. "Pour moi, ce n'est pas une question d'argent, a-t-il ajouté. C'est une question de principe. Je me bats pour mes droits. C'est pour cette raison que je suis si heureux de cette victoire." Mais de tempérer toutefois : "Cela montre aux Qatariens qu'ils ne peuvent pas faire n'importe quoi avec n'importe qui, qu'ils doivent respecter les règles. L'argent n'achète pas tout." Toujours sur son site officiel, la FIFPro s'est elle aussi félicité du rendu de la décision. "L'expérience troublante vécue par Abdeslam Ouaddou n'est pas un incident isolé au Qatar", a-t-elle prévenu, avant d'ajouter : "La FIFPro est bien consciente que d'autres joueurs se trouvent eux-mêmes, ou se sont trouvés, dans la même situation inacceptable qu'Abdeslam Ouaddou. La pratique doit s'arrêter. On ne peut pas bafouer la liberté de circulation, pas même au Qatar. La FIFPro exige rapidement que les autorités du football qatarien et les autorités locales respectent le droit des personnes clés pour livrer la Coupe du monde 2022 : les travailleurs qui construisent les stades de la Coupe du monde et ceux qui jouent au football pour eux."
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