Le vigile tague "Fuck the Losc" au Louvre-Lens

Décidément, le Losc en voit de toutes les couleurs ces temps-ci. Sur la corde raide en Ligue 1, où l'équipe nordiste vient de plonger dans la zone de relégation, malgré la nomination de Frédéric Antonetti en tant que nouvel entraîneur, le club du président Seydoux a été la cible d'un tag perpétré par un auteur plutôt inattendu, dans un lieu qui ne l'est pas moins, rapporte La Voix du nord. .@MuseeLouvreLens : le vigile avait tagué «Fuck the #LOSC» sur une statuette en ivoire https://t.co/03GqHTsoEv pic.twitter.com/zVlDwZt4qu— La Voix du Nord web (@lavoixdunord) 1 Décembre 2015 Peut-être a-t-il cru en faisant ce geste qu’il serait davantage intégré... C'est dans le cadre d'une exposition au Louvre-Lens, déjà frappé par la dégradation de La liberté guidant le peuple, d'Eugène Delacroix, en 2013, qu'un vigile s'est cru autorisé le 11 juillet dernier, à détériorer, non pas une statuette en ivoire comme cela avait été annoncé dans un premier temps, mais un support interactif en y inscrivant le message suivant : "Fuck the Losc". "Une bêtise des plus stupides", selon l'avocat de cet employé par un prestataire, chargé de la surveillance du musée. "Je me suis laissé influencer par un collègue, a confié devant le tribunal correctionnel de Béthune le jeune homme, cité par le quotidien régional. Je n’ai pas pensé aux conséquences d’un tel acte. Je n’ai pas réfléchi." Un évidence. "Mon client n’était pas très bien intégré dans l’équipe, peut-être a-t-il cru en faisant ce geste qu’il serait davantage intégré", osera son avocate. Comme si insulter le rival lillois était un moyen d'intégration à Lens. "Mais aujourd’hui, il a bien pris conscience de ce qu’il avait fait. Ce geste laisse une trace indélébile dans sa mémoire. Il aura du mal à l’effacer", assure Me Pahaut. Mis à pied puis finalement licencié, le vigile a écopé d'une amende de 750 euros. 

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