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Dans le "match de la peur" de la 36e journée de Ligue 1 samedi soir, Evian a presque dit adieu à la Ligue 1 en s'inclinant à domicile face à Reims (2-3), un concurrent direct au maintien. David N'Gog avait ouvert le score pour le Stade Rémois avant que Sunu puis Duhamel ne redonnent l'avantage à l'ETG après la pause. Dans un sursaut d'orgueil, N'Gog a égalisé à l'heure de jeu avant que dans les dernières minutes, Moukandjo n'inscrive peut-être le but le plus important de la saison pour Reims (2-3, 86e). Au classement, Evian est toujours 18e avec 37 points, mais pointe désormais à quatre longueurs du premier non-relégable, son adversaire champenois du soir. A deux journées de la fin, il faudrait un miracle aux joueurs de Pascal Dupraz pour se maintenir. Lire la suite

Dans une ambiance exceptionnelle pour la dernière rencontre de l’histoire du club au Stade Chaban-Delmas (anciennement le Parc Lescure), les Girondins de Bordeaux se sont imposés devant le FC Nantes (2-1), samedi soir, dans le cadre de la 36e journée de Ligue 1. Grâce à un doublé de Diego Rolan (20e, sur penalty, et 69e), les hommes de Willy Sagnol restent au contact de l’OM, le 4e à un point qui reçoit Monaco dimanche soir. Le FCGB peut donc toujours se qualifier pour la Ligue Europa. Les Canaris, qui avaient pourtant ouvert le score par Jordan Veretout (15e, sur penalty), enchaînent un 3e match sans victoire et se retrouvent 12e mais avec une avance confortable de sept points sur le premier relégable Evian TG à deux journées de la fin. Un tifo magique ! #AdieuLescure #FCGBFCN pic.twitter.com/OZBv4LINe4— FCGirondins Bordeaux (@girondins) 9 Mai 2015 Lire la suite

On n'arrête plus le SC Bastia ! Après avoir acquis son maintien le week-end dernier grâce à un succès sur Saint-Etienne, Bastia a enchaîné une troisième victoire de rang, ce samedi, sur la pelouse du Stade de la Route de Lorient de Rennes (0-1). Les Corses, pourtant réduits à dix après l'exclusion de Kamano avant le repos (43e) lors de cette 36e levée, se sont imposés grâce à une seule réalisation de Danic après 78 minutes de jeu. Du coup, le SCB s'empare de la 10e place avec quatre points de retard sur le club d'Ille-et-Vilaine, un rang plus haut.  Lire la suite

A 34 ans, Rémy Vercoutre aura peut-être condamné les espoirs de titre de son ancienne équipe en écœurant les attaquants de l’Olympique Lyonnais ce samedi, à Michel-D’Ornano, lors de la victoire (3-0) de Caen. La performance d’un vieux briscard qui avouera pourtant avoir "joué blessé".    Lire la suite

Parce qu'il a passé onze saisons sous le maillot de l'Olympique Lyonnais, Rémy Vercoutre aura vécu un match forcément à part ce samedi, sur la pelouse du stade Michel-D'Ornano de Caen, où celui qui a endossé cette saison les couleurs du Stade Malherbe aura été l'un des grands artisans de la victoire (3-0) de son équipe sur les Gones en multipliant les arrêts décisifs. Pas moins de 8 au total ! Pour un succès qui, en plus de rapprocher un peu plus les Normands du maintien, annihile toute chance de l'OL de contester le titre à Paris. "Je suis un peu triste car c'est mon équipe de coeur, mais c'est le foot, ils vont jouer la Ligue des champions, et nous j'espère qu'on sera en Ligue 1", notait au coup de sifflet final le portier au micro de Canal+. A 34 ans, Vercoutre sait qu'il se rapproche de la fin, mais l'esprit de compétiteur reste intact. "Je suis fier de mes collègues, on a fait un truc que personne ne pensait qu'on allait faire. On avait une montagne devant nous, on s'est battus comme des chiens. C'est émouvant, ça fait du bien, on fait du foot pour ces moments-là." Et tant pis si le physique suit moins... "J'ai joué blessé, avouera-t-il. J'avais mal à la hanche, je me suis fait piquer avant le match parce que j'avais horriblement mal, je ne savais même pas si j'allais jouer." (...) "Au final, ça fait une belle performance, mais franchement, ma performance n'est pas très importante." En vieux briscard, il aura usé de toutes les ficelles pour écœurer l'attaque lyonnaise et faire dégoupiller ses anciens partenaires, à l'image de ce double accrochage verbal. Même s'il se défend de tout contentieux : "Grenier c'est mon ami, mais il y a une espèce de relation pendant un match où il faut prendre l'ascendant. J'ai fait ma grande gueule, mais c'est quelqu'un que j'adore. Ce soir (samedi),c'était juste un duel dans le match, ce n'était absolument pas contre lui. Sur le coup j'étais un peu vexé, il a essayé de me la piquer par-dessus, j'ai trouvé ça un peu trop facile. Mais bon, je suis un peu « gueule de con », faut le dire." Un taulier à l'ancienne à qui Caen doit une fière chandelle.  Lire la suite