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Parce qu'il a passé onze saisons sous le maillot de l'Olympique Lyonnais, Rémy Vercoutre aura vécu un match forcément à part ce samedi, sur la pelouse du stade Michel-D'Ornano de Caen, où celui qui a endossé cette saison les couleurs du Stade Malherbe aura été l'un des grands artisans de la victoire (3-0) de son équipe sur les Gones en multipliant les arrêts décisifs. Pas moins de 8 au total ! Pour un succès qui, en plus de rapprocher un peu plus les Normands du maintien, annihile toute chance de l'OL de contester le titre à Paris. "Je suis un peu triste car c'est mon équipe de coeur, mais c'est le foot, ils vont jouer la Ligue des champions, et nous j'espère qu'on sera en Ligue 1", notait au coup de sifflet final le portier au micro de Canal+. A 34 ans, Vercoutre sait qu'il se rapproche de la fin, mais l'esprit de compétiteur reste intact. "Je suis fier de mes collègues, on a fait un truc que personne ne pensait qu'on allait faire. On avait une montagne devant nous, on s'est battus comme des chiens. C'est émouvant, ça fait du bien, on fait du foot pour ces moments-là." Et tant pis si le physique suit moins... "J'ai joué blessé, avouera-t-il. J'avais mal à la hanche, je me suis fait piquer avant le match parce que j'avais horriblement mal, je ne savais même pas si j'allais jouer." (...) "Au final, ça fait une belle performance, mais franchement, ma performance n'est pas très importante." En vieux briscard, il aura usé de toutes les ficelles pour écœurer l'attaque lyonnaise et faire dégoupiller ses anciens partenaires, à l'image de ce double accrochage verbal. Même s'il se défend de tout contentieux : "Grenier c'est mon ami, mais il y a une espèce de relation pendant un match où il faut prendre l'ascendant. J'ai fait ma grande gueule, mais c'est quelqu'un que j'adore. Ce soir (samedi),c'était juste un duel dans le match, ce n'était absolument pas contre lui. Sur le coup j'étais un peu vexé, il a essayé de me la piquer par-dessus, j'ai trouvé ça un peu trop facile. Mais bon, je suis un peu « gueule de con », faut le dire." Un taulier à l'ancienne à qui Caen doit une fière chandelle.  Lire la suite

Confronté à une véritable hécatombe, Antoine Kombouaré a convoqué 16 joueurs et pas un de plus pour la réception de Montpellier, dimanche, au stade de la Licorne d’Amiens, dans le cadre de la 36e levée de L1. Pierrick Valdivia suspendu, le coach lensois doit également composer sans Benjamin Bourigeaud (fracture 5e métatarse), Ludovic Baal (entorse), Dimitri Cavaré (ligaments croisés), Patrick Fradj (épaule), Ahmed Kantari (genou), Dème Ndiaye (pubis), Lalaina Nomenjanahary (mollet) et Malick Seck (fracture arcade zygomatique). Baptiste Guillaume, victime d’un claquage, est pour sa part encore un peu juste. En revanche, longtemps incertains, Jérôme Le Moigne et Yoann Touzghar ne manquent pas à l’appel. Le groupe lensois: Le groupe du #rclens pour @MontpellierHSC  :http://t.co/nodnfx1BCi #RCLMHSC pic.twitter.com/f1t3JYHvMN— Racing club de Lens (@rclensofficiel) 9 Mai 2015 Lire la suite

Impuissant dans les tribunes de Caen, samedi en Ligue 1, Jean-Michel Aulas a timidement réagi à la défaite de son équipe (3-0), qui réduit pourtant en poussière les espoirs de titre de champion de France, le PSG pointant désormais à six longueurs. Lire la suite

Entré en seconde période lors du déplacement à Caen conclu par une lourde défaite (3-0), samedi en Ligue 1, Steed Malbranque a expliqué que l’OL ne pensait plus au titre de champion, le PSG possédant désormais une avance de six points à deux journées de la fin. "C'est un moment difficile, mais on ne mérite rien aujourd'hui. On n'était pas du tout présent dans l'engagement, on s'est fait manger, les Caennais en voulaient plus que nous, ça ne pardonne pas. On a démarré le match trop sereinement, alors que, en face, ils nous ont rentrés dedans", a lancé le vétéran sur Canal+. Avant de conclure: "le titre, c'est fini. Maintenant, il faut rester concentré pour garder notre deuxième place. C'est une déception par rapport au titre et par rapport au contenu d'aujourd'hui, on s'est fait littéralement manger durant tout le match. Il va falloir bien digérer et se concentrer sur le prochain match". Lire la suite

En donnant à Lyon une leçon de combativité et d'envie, Caen s'est affirmé ce samedi après midi comme la capitale française de la tripe (3-0). Abandonné par sa défense, Hubert Fournier a sans doute dit adieu à ses derniers espoirs de titre. Patrice Garande, lui, a fait un grand pas vers le maintien. Caen - Lire la suite